Mardi 16 Octobre 1973
12 Octobre 2015 , Rédigé par patricks Publié dans #DE LA GLOIRE AU DECLIN 1973-74
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En dehors de "L'homme du Picardie" et des "Mohicans de Paris", c'est la disette. "Histoires d'animaux" sur la Une, "Quand la Chine s'éveille" aux "Dossiers de l'écran", et même si j'avais eu la 3, la dramatique "L'espion dormant" avec André Weber ne m'aurait pas dit grand chose.
Cette année scolaire 1973-74 correspond à la dernière période d'activité de Muriel. Son retour était toujours possible, alors que l'année suivante 1974-75, je devrai me contenter de la rediffusion des "Rois maudits", et je raterai l'unique diffusion télé du film "Les sultans" n'étant pas chez moi, et la famille qui m'héberge (c'était à Draguignan) choisissant une autre chaîne.
1973-74, c'est aussi ma dernière année scolaire avec mon ami Francis, que je ne reverrai jamais par la suite.
Muriel Baptiste reste liée à la période la plus heureuse de mon enfance. J'attendais chaque semaine le nouveau Télé Poche pour savoir si elle allait revenir. On a pu lire sur ce blog que j'ai eu quelques bonnes surprises, mais l'histoire ne devait pas se répéter éternellement.
En janvier 2006, le réalisateur Henri Spade, qui dirigea Muriel dans "La Princesse du rail", m'expliqua qu'à compter de 1974, elle fut blacklistée dans le métier et ne trouva plus jamais de rôles. Il avait raison. En revanche, il expliquait son suicide pour la même raison, mais n'avait plus eu de contacts avec elle depuis 1966, sur ce point les choses sont plus complexes, comme je l'explique dans mon livre "La vie quelle gifle".
Cela dit, le cas de Muriel est loin d'être isolé, et nombre de ses consoeurs d'alors ont quitté l'actualité, sans que l'on sache toujours les raisons de leur renoncement. Métier dur et ingrat, où l'on passe de la lumière à l'oubli. Elisabeth Alain, Karin Petersen, Anicée Alvina, Muriel Catala, Monique Lejeune, Claude Marcault, Olga Georges-Picot, Marie-George Pascal, Lyne Chardonnet, Michèle Baumgartner (On ne sait ce que sont devenues Monique Lejeune et Muriel Catala, les autres sont décédées), n'ont pas la chance d'avoir un admirateur qui jour après jour tient un blog, veille à éditer et faire rééditer des biographies. En ce sens, Muriel, tant que je vivrai, sera toujours défendue et encore un peu "vivante" dans les mémoires. Il n'en demeure pas moins que j'aurais aimé qu'elle ait le destin d'une Adjani, avec laquelle elle partage des origines kabyles.
Voici Muriel dans "La double vie de Mademoiselle de La Faille" face à Pierre Le Rumeur dont je retranscrirai sur le blog l'interview trouvée à propos de ce téléfilm.
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